Libre d’être soi, libre de ses désirs, c’est ça la réussite ! - Cloe De La Sibonyere

Il n’est pas toujours simple d’être soi, de savoir qui l’on est, ce qui s’approche de nous même, de nos désirs…Par moments un petit travail d’introspection pour s’en approcher au mieux s’impose…

Si l’on se sent oppressé dans notre vie par exemple, orienté par les normes sociétales dont on ne souhaite pas être le stigmate. Peut être des fois il peut être intéressant de s’en décaler afin de s’en affranchir et de se poser enfin les bonnes questions ! Questions sur nos vies, ce qui nous dirige et nous oriente afin de s’approcher au plus près de notre désir qui ne sera peut être pas le même que celui de notre voisin.

Quelques petites questions qui sont sans cesse renouvelées lorsque l’on a 30 ans et plus, quelque soit la rencontre que vous faites dans un cadre social avec Un ou Une personne :

« Que fais tu dans la vie ? » comme si le métier que vous faisiez déterminait ce que vous étiez en tant que personne, voir même la valeur et l’intérêt que l’on pourrait potentiellement vous attribuer !

Sérieusement comment peux on laisser de tels critères sociaux nous influencer dans nos rapports aux autres ???? Et ceci n’est pas un jugement, je suis la première à me laisser avoir et poser cette fameuse question !

Une fois une de mes copines, alors qu’on rebouchait les trous de mon 358eme appartement suite à un 357eme déménagement (oui oui je ne sais pas toujours ce que je veux !), demande à une autre copine présente la fameuse question : « que fais tu dans la vie ? ».

On parle donc boulot évidemment, et là, ma copine a répondu « je travaille actuellement chez Pôle ! », très naturellement, et oui, c’est vrai elle est au chômage depuis un an et demi, mais pharmacienne depuis plus de 10 ans !!! Mais pour elle ce détail n’avait pas lieu d’être elle a simplement répondu à cette question sans sentir le besoin de se définir en tant que personne ayant fait de hautes études et ayant un emploi considéré par tous. Elle sait qui elle est, elle n’a donc pas besoin de le justifier par un métier. Je peux vous dire que j’ai été très admirative de la simplicité de sa réponse qui n’était aucunement influencée par ce qu’allait pouvoir en penser l’autre…

Une autre question sympa que l’on entend souvent : « As-tu des enfants ? », encore une fois, à 30 ans et des poussières, réussir dans la vie c’est avoir des enfants !!!! Une femme qui dira non, qu’elle n’en ressent pas l’envie pour le moment, ou, que cela ne fait pas partie de ses projets sera regardée comme une femme une peu trop décalée… !!

Et enfin, une des best of : « Es-tu mariée ?? » (on accepte le PACS et la vie en concubinage aussi) ; ce qui me rappelle encore une fois une petite anecdote, alors que j’étais en vacances avec une amie, dans une famille en Amérique centrale ; La cousine de l’amie que l’on était venue voir demande à ma copine « as-tu des enfants ? » réponse de mon amie 32 ans : « Non », la cousine demande alors avec inquiétude « ah mais tu es mariée alors ???! » et là mon amie légèrement agacée lui répond qu’elle a un copain mais qu’ils ne sont pas mariés, ne vivent même pas ensembles. Elle a pu lire le désarrois total dans le visage de la cousine, qui ne lui voulait que du bien entendons nous !

Autant dire que si on est chômeur, sans enfants et célibataire on a le carton plein du looser…

NOOOOOOOOOOOONNNNNN certainement pas !

La bonne question à se poser et qui me semble être un peu plus pertinente est de savoir qu’est ce qui potentiellement peut nous épanouir que ce soit dans le job, dans les amours, les voyages, dans la construction/ou pas d’une famille… et sans être influencé par le regard des autres. En somme, qu’est ce qui nous permettrait d’être tout simplement heureux !

C’est vrai qu’il est justement très difficile de savoir ce que l’on souhaite dans la vie… Dans une société comme la notre du tout tout de suite, du tout est possible… On a tendance à cristalliser sur des idéaux qui parfois ne nous ressemblent pas.

Avec le temps, notre histoire, nos expériences diverses on évolue et nos désirs évoluent aussi, même si parfois c’est un deuil à faire et qu’il est très difficile de l’accepter. Par exemple ce qui me semblait être « idéal » à l’âge de 25 ans ne l’était plus du tout à 30…

Nos agissements parfois lorsque l’on ne fait pas véritablement ce que l’on désir mais que l’on est plus régit par le politiquement correcte, l’acceptable, la facilité ne nous permet pas de suite de réagir. Nous paralyse en quelques sortes…

On devient aigri, frustré, tout nous agace chez les autres, on va se plaindre de tout, la vie nous semble morose…

Alors comment changer ?? Changer les autres ? Changer nos attitudes ??

Un petit exemple…

A 30 ans vous vous levez un jour, et la maison, les enfants le mari « gentil » mais que vous désirez plus du tout, le chien le chat et bien sûre la voiture à 7 places, et bien un jour ça ne vous fait plus du tout rêver !!!!

Vous êtes évidement épris de forte culpabilité car tout le monde vous rappel régulièrement autour de vous que vous avez « une vie de rêve » et oui, n’oubliez pas que vous avez réussi … mais réussi quoi au fait ?

Alors plusieurs possibilités de changements sans ruiner ce que vous avez tenté de fonder jusque là s’offrent à vous…

1 : Se trouver un « amant », bon certes c’est un peut surfait mais bon …Un mec qui va vous dire que vous êtes belle, attirante, sublime, le mec c’est un super bon coup évidemment … Ca peut faire du bien un temps, bon au risque de s’attacher, de culpabiliser encore plus, et puis vous rentrez quand même chez vous le soir…

2 : Claquer du fric. Alors là vous vous faites plaisir, fringues, bijoux, maquillages … Encore une fois c’est une façon de compenser très saine !!!! Car vous investissez en quelques sortes sur des biens qui vous serviront toujours et vous permettent un instant éclair de bien être et d’apaisement voir même une petite montée d’adrénaline !

3 : Vous devenez soudainement la mère idéale ; celle qui est toujours tellement heureuse de passer tout son temps avec ses gosses, et surtout de TOUT faire pour eux; alors fini la mère indigne qui colle ses gamins devant la télé !! Fini le matin de dormir jusqu’à 11h pendant qu’ils font le bordel dans le salon parce qu’ils sont levés depuis 6h30 !

4 : Les soirées avec les potes !!! Dès que les enfants dorment vous dites à votre cher mari chéri que vous sortez et vous sortez rejoindre vos copines ! Au début vous le faites juste de temps en temps et puis finalement vous vous sentez tellement bien dehors que vous le faites plusieurs fois dans la semaine ; en bref dès que votre mari est là quoi…des fois même vous vous dites qu’il vaut mieux en rentrant ne pas dormir dans le lit conjugale histoire de ne pas le réveiller inutilement le pauvre…

5 : Une dépendance à l’alcool. Le cannabis aussi, c’est possible. Bref vous rentrez le soir chez vous, et sans même regarder votre mari ou vos enfants vous vous ruez vers le frigo pour voir s’il y a une bonne bouteille de blanc. Vous vous prenez 3-4 verres tous les soirs (rien de mal) ; si ce n’est que ce n’est plus un alcool festif mais plutôt boire pour oublier votre condition de femme qui ne vous convient pas du tout…

Bon …Si rien ne marche, ne vous permet d’être à nouveau heureuse dans votre vie c’est que vous n’êtes pas là ou vous voudriez être. Il n’y a donc qu’une solution… être courageuse, et s’écouter, ne plus remettre la faute sur l’autre, cesser de s’apitoyer sur son sort et vivre, vous n’êtes pas heureuse dans votre vie ? Partez, changez ! Ce n’est pas fuir non, ce n’est pas un échec non plus, c’est accepter d’être ce que l’on est.

Cette fois ci la culpabilité de laisser votre gentil mari et surtout de déconstruire l’unité familiale alors qu’au fond ça se passait pas si mal sera un peu dure mais…vous êtes là où vous avez envie d’être, tout simplement J.

La séparation n’est qu’un exemple parmi bien d’autres et le changement ne nécessite pas la cassure !

Je crois au terme « plusieurs vies dans une vie » on reste soi même sans être constamment parasité par le regard de l’autre, on compose, on construit et surtout on vit !!!